Citations de l'être
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« Point de bien tant qu’il n’y a pas eu de mal ! » (Frédéric)

Tout au long de la vie, on cherche à savoir ce qui est bien pour soi et ce qui ne l’est pas. C’est à partir de cette problématique que nous construisons notre réflexion au quotidien. En effet, comment mener une vie sans savoir ce qui peut être bien. Un bien qui soit aussi bien pour soi que pour les autres. Point de bien sans mal !

Depuis l’enfance on a incorporé des valeurs morales de bien et de mal à travers tous les discours émanant de la société. Des discours émanant aussi bien de ses proches que des institutions (religieuses, sociales, culturelles, etc…) responsables dans l’établissement des règles de l’existence dans laquelle on vit.

Il faut savoir que le bien n’arrive pas de manière innée. En effet, nous sommes tous des êtres ambivalents capables du pire comme du meilleur. Nous pouvons aussi bien être bons que mauvais. Mais comment savoir que ce que l’on fait est bien ou ne l’est pas ? A vrai dire, tout dépend de la morale qui est véhiculée dans l’environnement dans lequel on s’est construit et dans lequel on vit.

Il n’y a pas de bien sans mal, comme il n’y a pas de mal sans le bien ! L’un n’existe pas sans l’autre. Ils sont comme les deux faces d’une même pièce. De fait, l’un sert toujours de critère à l’existence de l’autre. C’est l’opposition qui leur donne du sens. On sait que telle chose est bien, car dans l’environnement dans lequel existe une morale, son contraire est toujours mauvais. C’est pourquoi, nous avons tous une conception différente du bien et du mal. Une conception qui a pourtant une base commune liée à la religion et qui constitue le socle de toute société humaine.

Une existence conjointe

Le mal n’existant pas sans le bien, et inversement, il n’est pas toujours possible de savoir ce qui est bien tant que l’on n’a pas, involontairement, fait le mal. Nous pouvons faire du mal sans nous en rendre compte. Mais, quand l’on sait que l’on a fait du mal, ou que l’on a mal fait, alors on sait ce qu’il peut bien s’agir de faire bien ou de bien le faire ! Il ne faut pas s’en vouloir d’avoir mal fait ou d’avoir fait du mal ! Cela arrive, mais il faut que ce mal connu serve à définir un bien qui sera bénéfique par la suite.

Aussi, pour savoir ce qui est bien pour soi, il ne faut pas s’en vouloir de s’être fait du mal. C’est à partir de ce qui est mal et mauvais pour soi qu’il est possible de définir ce qui est bon et bien pour soi. Tout cela est possible à condition d’en prendre conscience et de chercher à le savoir. Tant qu’il y aura du bien, il y aura du mal et inversement tant qu’il y aura du mal il y aura du bien.

Frédéric, Des Racines à la Cime

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