faire preuve de fatalisme
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Doit-on faire preuve de fatalisme au quotidien?

Nous avions vu dans un précédent article si le destin faisait réellement partie de notre existence. Un destin qui n’est pas sans être lié avec un certains fatalisme. La vie n’est pas toujours facile, et avec elle se trouve son lot de souffrance. Une souffrance qui accompagne notre existence et qui est particulière à chacun(e) d’entre nous. Aussi, face à la rudesse de la vie, jalonnée de souffrance, un sentiment semble prédominé. Il s’agit du sentiment d’injustice. Pour beaucoup la vie a son lot d’injustice auquel il faut faire face. Pourtant, il faut savoir l’accepter pour surmonter les embûches et toujours aller de l’avant. Face à tout cela, le fatalisme semble être la réponse adéquate pour relever ce défi auquel nous invite la vie. Alors, doit-on faire preuve de fatalisme dans son quotidien ?

Qu’est-ce qu’être fataliste ?

Avant de voir à quoi renvoi le fait d’être fataliste, nous allons voir ce à quoi renvoi la notion de fatalisme dans l’existence. Le fatalisme est avant tout une doctrine dont le fondement se base sur le fait que l’existence et le monde dans son ensemble suivent une avancée inéluctable. Une avancée dans laquelle le cours des évènements nous échappe. Le fatalisme fait donc référence à la notion de destin. Une notion qui considère que le chemin de notre vie, et tout évènement y survenant, est déjà tracé d’avance.

La fatalité est considérée comme une sorte d’acceptation des phénomènes qui surviennent quotidiennement dans notre existence. Des phénomènes qui engendrent généralement de la souffrance. De manière générale, cela peut être entrevu comme une soumission aux phénomènes de l’existence qui viennent affecter la condition même de l’être. On accepte d’être et de devenir en fonction de ces phénomènes !

Le fatalisme auquel on peut faire face dans l’existence concerne donc l’ensemble des évènements difficile impactant la réalité de l’existence de chacun(e). Il existe aussi un lien assez étroit entre le fatalisme et le relativisme. En effet, être fataliste, c’est aussi relativiser sur les évènements à même de susciter un certains désordre émotionnel et procurer une sensation de souffrance physique et psychique. Être fataliste, c’est faire preuve d’acceptation face à l’irrévérence, l’inévitable.

En résumé : Le fatalisme est l’expression de la résilience, d’une certaine acceptation des éléments relatifs aux souffrances ressenties dans la vie. Être fataliste revient d’une certaine façon à relativiser les conditions particulières de sa propre existence. Être fataliste, c’est accepter les aléas de la vie, aussi dur soient-ils.

Le fatalisme pour aider à surmonter les problèmes du quotidien?

Nous venons de voir que le fatalisme renvoyait au fait d’accepter l’inévitable, ce qui doit advenir quoi qu’il arrive. Au quotidien, le fatalisme peut s’avérer être un atout indéniable pour surmonter certains évènements pouvant être jugés comme traumatisant. En effet, face à des phénomènes qui viennent nous impacter émotionnellement tel que la mort d’un proche, où la perte d’un emploi, faire preuve de fatalisme permet de relativiser et d’atténuer la souffrance occasionnée.

En relativisant sur les évènements du quotidien, qui arrive généralement sans qu’on ne puisse rien y faire, cela permet de se décharger d’un certaine pression mentale. Après un choc émotionnel, de l’énergie négative s’accumule au sein même de l’être et perturbe le bon fonctionnement psychique et physique. En relativisant et en faisant preuve de fatalisme, cette énergie peut être atténuée voir détournée de son but négatif.

Si on suit tout ce qui vient d’être dit, vous me direz « s’il faut toujours tout accepter, en somme c’est faire preuve d’une certaine faiblesse et donc baisser les bras! » ou encore « si je dois être fataliste, comment je fais pour exister si à chaque fois je dois me soumettre à certains phénomènes ? ». Il faut savoir qu’être fataliste est une bonne chose, mais ne doit pas être la doctrine de vie par excellence. Il faut savoir être fataliste dans des évènements qui nous dépasse et dont la non-acceptation pourrait occasionner plus d’effets psychiques, voire physiques, délétères.

Être fataliste est donc un moyen pour surmonter certaines adversités et n’est pas une finalité en soi. En ce sens, il ne faut pas mener une vie en étant toujours fataliste. Il faut savoir être fataliste à certains instants de sa vie pour continuer d’avancer. Donc, quand être fataliste? À quel moment doit-on faire preuve de fatalisme? Nous allons le voir !

En résumé : Le fatalisme est un avantage indiscutable pour affronter les vicissitudes de la vie. C’est une façon d’être qui permet de surmonter les coups durs, de les accepter et d’aller de l’avant. Aussi, le fatalisme permet en partie de se décharger de l’énergie négative occasionnée par un évènement traumatisant.

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Quand faire preuve de fatalisme ?

Dans la vie, nous avons toujours à faire face à deux catégories de situations qui impact notre existence. Il y a d’un côté les situations qui découlent d’évènements qui ne dépendent pas de nous. D’un autre côté celles qui découlent d’évènements dépendants de nous. En effet, tout au long de notre existence, nous oscillons entre ces deux types d’évènements. Il convient de bien les déterminer afin de pouvoir faire preuve de fatalisme comme il se doit.

Nous verrons que les deux situations ne se valent sur le plan des conséquences psychiques. Pour cela il faut bien les distinguer. Face à ce qui dépend de soi, l’effet psychique occasionné par l’évènement peut être difficile. Cependant, il ne l’est pas autant que face à un évènement qui ne dépend pas de soi.

Le fatalisme face à ce qui dépend de soi

Tout au long de notre existence, nous entreprenons de nombreuses actions qui viennent tracé notre chemin, la voie, de la vie qui nous caractérise et qui nous est propre. Toutefois, ces chemins sont souvent parsemés d’embûches.

Comment savoir ce qui dépend de moi ? Je dirais que tout ce qui dépend de soi est à considérer comme tout ce qui nécessite une action directe ou indirecte émanant de sa propre volonté sur ce qui entoure son existence. En ce sens, faire quelque chose ou ne pas le faire n’incombe généralement qu’à soi. Par exemple, il n’incombe qu’à moi de me motiver pour faire du sport. Il n’y a que moi qui puisse me mettre en action pour faire quelque chose. Toutefois, il ne nous est pas possible de faire quelque chose si nous sommes dans une incapacité quelconque rendant impossible l’action. Par exemple, si je veux faire du sport et que je suis dans une incapacité physique (handicap sévère ou blessure chronique), cela n’est pas envisageable. Dans ce cas, il ne dépend pas de moi d’être dans cet état d’incapacité physique.

La limite face à ce qui dépend de soi est généralement une limite de l’esprit plus qu’autre chose. Tout est possible dans sa vie à condition d’y croire et de le vouloir véritablement. Cependant, vous conviendrez que tout est possible en fonction de ses moyens ! Malgré cela, j’ai tendance à croire que quand on veut quelque chose et que l’on y arrive pas, c’est qu’au fond de soi, on ne le désire pas vraiment. Ceci est un autre sujet qui mérite de s’y attarder dans un article ultérieur.

Face à une conséquence négative de quelque chose qui dépendait de soi, il ne convient pas trop d’être fataliste. En effet, l’échec d’une action ayant été réalisé par soi n’est pas une fatalité. Il faut savoir rebondir pour aller de l’avant et surmonter cet échec. Néanmoins, faire preuve d’un fatalisme raisonné dans la mesure où l’on se dit que l’on a tout donné et que ça n’a pas marché, permet de ne pas s’enfoncer avec la peine de l’échec. « J’ai fait ce que j’ai pu, mais ça n’a pas marché. Tan pis ! » est un exemple de ce que l’on peut se dire. Il s’agit dans ce cas de relativiser sur l’effort fourni. De même cela permet d’accepter que tout ne marche pas à tous les coups. Attention, cela n’empêche pas de faire preuve de persévérance !

Le fatalisme face à ce qui ne dépend pas de soi

Tout ce qui constitue l’environnement extérieur à soi et qui est distant de soi, dans la mesure ou nous ne pouvons agir dessus, ni avoir d’emprise, ne dépend généralement pas de soi. On peut y voir parmi ces éléments le temps et l’espace. De même que tout ce qui était présent avant notre existence et qui continuera d’exister après nous.

Les échecs et les horreurs entraînés par ce qui ne dépend pas de soi sont souvent nombreux dans une vie. Par exemple, face à un évènement climatique, on perd tout ce que l’on a construit. Cela ne dépend pas de nous qu’il y ait eu une tempête. En revanche, cela dépendait de moi de prendre en compte la possibilité d’une désastre climatique.

Ce qui ne dépend pas de soi arrive généralement pour des raisons particulières qui nous échappe. Il faut savoir l’accepter pour ne pas se laisser absorbé par la douleur que cela pourrait occasionner. Cependant, plus on accumule de la connaissance et du savoir, plus il est possible que ce qui ne dépend pas de moi, soit dépendant de moi. Je pourrais m’expliquer sur ce point dans un prochain article si vous le souhaitez.

Pour bien considérer le fatalisme dans sa vie, il faut déjà savoir si le destin existe (voir dans le précédent article « le destin existe t-il? »). Est-ce que ma vie est déjà déterminée d’avance au point que je ne suive qu’une trame qui m’a déjà été consigné et contre laquelle je ne peux rien faire ?

Pour finir…

Dans tous les cas, être fataliste n’est pas une faiblesse. Cela permet de faire une économie d’énergie psychique face à des évènements que l’on ne peut pas changer. Toutefois, on peut se poser la question : « Qu’est-ce que je ne peux pas changer chez moi ? ». Nous avons tous les moyens de changer le cours de notre vie !

Enfin, être fataliste est nécessaire dans certaines situations. Cependant, cela n’est pas une ligne de conduite unique dans toutes les situations générant de la souffrance au quotidien. Il faut savoir être, de temps à autre, fataliste sans tomber dans un fatalisme récurrent et exacerbé qui serait alors contre productif pour réussir sa vie.

Si on est trop fataliste dans sa vie, on risque de ne pas avancer et donc de rester bloquer au stade d’esclave de la vie. Au contraire, si on est pas assez fataliste, on risque de perdre confiance en soi en pensant que tout est de sa faute. Il faut être fataliste de temps à autre sans trop l’être au quotidien.

Quand peut-on faire preuve principalement de fatalisme ? Principalement face à la mort d’un être cher, face à une catastrophe extérieure à soi et qui ne dépend pas de soi.

En résumé : Faire preuve de fatalisme a du bon! Cela permet d’apaiser son esprit et ne pas trébucher à chaque coup du sort. Toutefois, ne faire preuve que de fatalisme dans sa vie empêche de se dépasser et de surmonter des défis cruciaux pour le développement de soi.

Rappelez-vous qu’il faut vivre coûte que coûte malgré les souffrances qui peuvent tirailler de l’intérieur. En effet, la vie est l’un des plus beaux cadeau que l’on puisse avoir. Il faut accepter les coups du sort et rebondir assez vite pour les surmonter.

Frédéric, Des Racines à la Cime

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