
Il faut savoir pour pouvoir!
Il est impossible de pouvoir faire ou réaliser quoi que ce soit si on ne détient pas le savoir nécessaire. Il faut apprendre, chercher à savoir pour se donner les moyens de pouvoir. Cette quête de savoir passe par l’acquisition de savoir sur la vie de manière générale, et surtout sur sa propre vie. Le savoir sur la vie le savoir sur sa vie, permet de tendre au savoir sur soi. Mais dans la vie, bien qu’on sache tous beaucoup de chose, on ne sait pas toujours tout en ce qui nous concerne. On sait pourquoi on fait certaines actions, mais dans le même temps on ne sait pas vraiment pourquoi on les fait. On peut savoir pourquoi on aime quelque chose, et dans le même temps on ne sait pas vraiment pourquoi on est attiré par ce que l’on aime.
Le savoir, qui est à rechercher autour de soi et dans soi, permet de tendre à La vérité, ou du moins à sa propre vérité. À partir de ce que je sais, Qui suis-je ? Plus on sait, plus on est en mesure de se rapprocher de sa vérité en tant qu’être. Si je sais qui je suis, alors je tends vers la vérité de mon être.
Le savoir octroie du pouvoir
Le savoir permet d’obtenir du pouvoir ! Vous l’aurez remarqué dans notre époque, à vrai dire de tout temps, plus le savoir est présent, plus il y a de pouvoir. Ceux qui savent ont généralement du pouvoir sur ceux qui ne savent pas. Ceux qui savent sur eux ou sur la vie (et donc sur les autres) peuvent avoir du pouvoir sur leur propre existence. De même, ils obtiennent du pouvoir sur ceux qui les entourent et qui ne savent pas. Dès lors, on arrive à ce que ceux qui ne savent pas en soi réduit au rôle de simple esclave de la vérité de ceux qui savent.
Le savoir c’est avant tout le pouvoir ! Le pouvoir d’imposer sa propre réalité et sa propre vérité sur autrui. Le pouvoir de se gouverner et de gouverner les autres. Mais, il n’y a pas une seule et unique vérité ! De même qu’il n’y a pas une seule et unique réalité.
Des vérités multiples !
Il y a autant de vérité qu’il y a d’individus sur Terre. Chacun(e) dispose de sa propre vérité relative à son propre savoir issu de sa propre existence. On sait ce qu’on sait parce qu’on l’a appris au cours de sa vie. LA vérité à laquelle on tente de nous raccrocher constamment n’est qu’illusoire. En effet, LA vérité est mouvante et changeante. Elle ne tient lieu que de l’époque et du savoir relatif à cette époque.
Pour preuve, avant Galilée, beaucoup prétendaient que la Terre était au centre de la galaxie, et que le soleil tournait autour d’elle. Un savoir propre au dogme religieux de l’époque. Depuis Galilée et le savoir qu’il nous a apporté, nous convenons tous que la Terre tourne autour du soleil. Nouveau savoir et donc nouvelle vérité. Les exemples de ce type sur l’évolution des savoirs et des vérités sont nombreux et ne manquent pas dans l’histoire.
Il n’y a pas LA vérité, ni même UNE vérité, mais des vérités. La vie est faite de nombreuses vérités, et chacune de ces vérités est relative à un contexte et des conditions particulières. Nous sommes tous particuliers et vivons dans des conditions et des contextes différents de part notre particularité à penser et à voir le monde. De fait, nous détenons chacun(e) d’entre nous une part de vérité qui est propre à notre existence, à notre regard sur le monde.
Pour tendre vers la pleine vérité de sa propre existence, il faut entamer un processus de recherche sur soi, de chercher à savoir sur soi et sur ce qui l’entoure. Qui suis-je ? Que sais-je ? Pourquoi ? Comment ? Quand ? Autant de question qui doivent mener à la compréhension, peut-être partielle, mais sans doute nécessaire de soi et sa vérité.
La vérité de mon ami(e) n’est pas forcément ma vérité !
Des réalités multiples !
Tout comme c’est le cas pour la vérité, il y a autant de réalité qu’il y a d’individus. Dès lors que nous vivons en toute subjectivité, nous sommes en mesures de faire l’expérience d’une réalité particulière. Nous sommes des êtres particuliers, et au quotidien, nous vivons dans une réalité qui est propre aux conditions de notre propre existence. La façon dont nous avons de nous projeter dans la vie, dont nous avons de considérer ce qui se passe, d’appréhender les évènements, construit constamment cette réalité particulière.
Il y a UNE réalité, certes, mais elle n’est pas la somme de l’ensemble des réalités. En ce sens, il y a UNE réalité commune, qui est celle de la modernité, mais toutes les réalités propres à chacun(e) ne saurait, mises bout à bout, constituer LA réalité. Que l’on ce trouve en France, ou au Canada, on n’aura pas la même réalité. Notre réalité dépend beaucoup du contexte culturel et social propre au lieu où on réside. De même, que l’on vienne du Nord de la France, ou du Sud de la France ne nous inscrit pas dans la même réalité. En effet, l’aspect culturel du Nord diffère de celui du Sud, si bien que la perception de la réalité en sera différente. Enfin, la réalité qui nous caractérise est en fonction de l’éducation et du vécu que l’on a eu dans notre environnement.
La réalité repose sur un savoir et une vérité. Elle est sous-tendue par le savoir que l’on a, qui vient dessiner les contours de notre réalité, et par la vérité que ce savoir a fait ressortir.
La réalité à laquelle autrui me soumet n’est pas forcément ma réalité !
Pouvoir pour avoir de l’emprise !
Le savoir que l’on obtient au cours de sa vie permet d’avoir du pouvoir sur sa vie, du pouvoir dans sa vie. Plus on sait, plus on est susceptible de pouvoir ! Plus on sait comment on fonctionne, comment l’environnement agit sur nous, plus on peut prendre des mesures pour changer son existence, améliorer sa vie.
Le pouvoir qu’octroie le savoir doit être pour soi, car le savoir est propre à ce que chacun(e) est en fonction des conditions particulières de son existence. Ce qu’on sait n’est acquis que d’un point de vue subjectif. Le pouvoir que l’on acquiert par l’intermédiaire du savoir est nécessaire pour avoir de l’emprise sur soi.
Attention ! Ne tombez pas dans la facilité en utilisant votre savoir pour avoir du pouvoir sur les autres ! Notre monde moderne est rempli de personnes qui, par leur savoir particulier qu’ils pensent universel, vont venir exercer un pouvoir sur l’existence des autres, avoir de l’emprise sur eux pour les assujettir à leur propre vision de la vie, à leur vérité et à leur réalité particulière ! Chaque savoir est personnel, et la vérité et la réalité qui en découlent sont particulières à ce savoir !
En fin de compte, le savoir est particulier pour chacun(e) d’entre nous. Certains savoirs peuvent être universels, mais ne saurait être réductible à la singularité de chacun des êtres. Ce savoir qui justifie une réalité et une vérité ne saurait l’être pour tout le monde. Nous avons tous une réalité et une vérité d’existence qui nous est propre.
Le savoir que l’on acquiert ne doit servir que pour acquérir du pouvoir pour soi et sur soi. La première et la seule personne qu’il convient de mettre sous emprise est soi-même. Il faut savoir se gouverner. De plus, le savoir doit permettre de se maîtriser et de se comprendre. Plus on sait sur soi, on sait pour soi, plus on est à même de pouvoir pour soi.
Si vous voulez pouvoir changer votre vie, votre destiné, vos habitudes, il faut avant tout chercher à savoir sur vous. Demandez-vous : « Qu’est-ce que je sais de moi ? Qu’est-ce que je sais sur moi ? Qu’est-ce qu’il faut que je sache pour pouvoir changer ? Comment je peux changer à partir de ce que je sais ? » Aussi, il faut porter attention à ce que vous ne savez pas ! « Qu’est-ce que je ne sais pas et qu’il faut que je sache ? » Pour cela, il faut savoir accepter de ne pas savoir !
Important ! Le scepticisme, contrairement à ce qui est répandu de nos jours, n’est pas une mauvaise posture. Au contraire, il faut savoir être sceptique, c’est-à-dire douter de la vérité et de la réalité qu’on nous impose. En effet, pourquoi ne pourrait-il en être autrement ? Être sceptique n’est pas être négationniste ni même nihiliste. Être sceptique c’est avant tout chercher à savoir en laissant toujours s’installer le doute. En effet, nulle vérité et réalité n’est éternelle.
« Plus je sais sur moi, plus je peux pour moi ! »
Frédéric, Des Racines à la Cime
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