« Pour avoir confiance en soi, il faut se connaître ! »

La complexité du monde qui nous entoure peut parfois nous laisser pantois, tant la connaissance nécessaire pour tendre à la compréhension totale des phénomènes en vigueur est immense. On veut tous comprendre le monde. De sa compréhension découle la garantie de sens nécessaire pour donner forme à notre existence. En comprenant le monde, on peut alors être en mesure de lui donner du sens. Pour cela, il faut se connaître pour avoir confiance en soi.

La compréhension passe obligatoirement par l’accumulation de connaissance ! Quel que soit ce que l’on cherche à comprendre, il faut avant tout en détenir la connaissance. Pour comprendre ce qu’est la vie, il faut connaître la vie. Pour comprendre ce qu’est sa propre vie, il faut connaître sa vie.

Quelque soient nos attentes, le besoin de connaissance est toujours grandissant. Cela nous pousse toujours plus dans notre quête de compréhension de l’existence. Nous éprouvons le besoin de connaître, car nous désirons toujours comprendre ce qui est susceptible de régir notre existence. Cette volonté de connaissance, entraînant celle de la compréhension, est le socle même de notre moteur existentielle ! Chercher à connaître pour comprendre, et comprendre pour établir une connaissance, est le maître mot de la vie.

Face à soi et face à la vie, il faut entamer ce même processus de recherche de connaissance et de compréhension. Une connaissance tourner vers soi, à partir de la vie qui nous a fait être. Pour tendre à cette connaissance de soi, il faut générer le savoir et surtout la volonté de savoir. En ce sens, pour se connaître, il faut vouloir se connaître en faisant preuve de volonté pour savoir ! De fait, il y a bien des choses de la vie dont nous esquivons l’acquisition de connaissance. Par crainte d’être confronté à une transgression et/ou de subversion, nous refusons de savoir et de connaître. Une connaissance, soutenue par un savoir, qui pourrait ébranler l’édifice de l’être, déjà fragilisé par le manque de confiance.

Pour établir une solide confiance en soi, il faut satisfaire le besoin de comprendre, et le désir de connaissance qui habite l’être. La confiance en soi est le ciment de l’édifice de l’être. Elle est la soudure entre chaque section de soi, dans la structure générale de l’être. Sans elle, il est difficile de tendre à la totalité.

Avoir confiance en soi, c’est s’accorder la possibilité de transcender sa propre vie. C’est aller au-delà du simple fait de vivre. La confiance se construit au fur et à mesure du processus d’existence, d’être au-dessus de la vie. Elle est le résultat d’un travail de conviction constant ! Pour générer cette confiance en soi, nul autre moyen que d’être convaincu de ses propres capacités !

Cette conviction nécessaire pour faire émerger la confiance découle avant tout de la croyance. Croire, permet de faire de la croyance une conviction. À condition d’accepter que ce en quoi on croit est une vérité établie. Si on croit dur comme fer que l’on peut résister à une pression quelconque, on en devient convaincu. De cette conviction naît alors la confiance en soi qui permettra d’affronter et de résister à cette pression.

La confiance en soi ne peut être effective que si la connaissance sur soi est assurée ! À partir de cette connaissance, érigeant la confiance en soi par l’entremise d’une croyance en soi inébranlable, l’être ne pourra que gravir les sommets de l’existence. Alors, ce seront les limites de l’existence qui voleront en éclat, dégageant l’horizon et assurant le pouvoir sur la vie, sur sa vie.

Frédéric, Des racines à la Cime

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