Savoir reconsidérer le plaisir dans son alimentation du quotidien
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Savoir reconsidérer le plaisir dans son alimentation du quotidien

De nos jours, nous avons constamment à faire à des sollicitations venant de l’extérieur. Elles nous poussent inlassablement dans une quête perpétuelle de recherche du plaisir. C’est à travers chacun des actes du quotidien que nous cherchons à obtenir ce plaisir. Nous n’agissons que très rarement pour obtenir autre chose que du plaisir ! Ce dernier qui est toujours constant, est essentiellement présent dans l’alimentation du quotidien ! De ce fait, pour vivre une vie en étant maître se soi, il convient de savoir reconsidérer le plaisir dans son alimentation !

Qu’est-ce que le plaisir?

Le plaisir est avant tout le résultat de nos désirs. Il s’agit d’une certaine satisfaction que l’acte, que l’on a cherché à accomplir, va venir provoquer en nous. Le plaisir agit, à différent niveau, au sein de notre corps, suivant l’action mis en œuvre pour rechercher le plaisir. C’est notamment au niveau du cerveau que la satisfaction va provoquer ces effets. Des effets qui se caractérisent par un bien-être apparent et une sensation de bonheur éphémère.

Le plaisir comme synonyme de bonheur

En atteignant le plaisir, notre cerveau va venir libérer ce que l’on appelle de l’endorphine. Elle fait référence à l’hormone du bonheur. Celle-ci vient en réponse à la satisfaction de l’acte mis en œuvre pour obtenir ce plaisir. Cette hormone a pour but de nous faire tendre vers une sensation de bien être. Cependant, il est très rare que le plaisir, procuré par ce que nous avons désirer, persiste suffisamment dans le temps. Généralement, la sensation procuré s’estompe assez rapidement.

Un objectif permanent

Tout ce qui est en mesure de nous procurer du plaisir va être l’objectif premier dans nos choix de la vie quotidienne. Nous cherchons constamment à nous faire plaisir ! De même, nous tentons d’éviter le déplaisir, en lui préférant toujours le plaisir, car synonyme de douleur. Le plaisir est comme l’étoile du berger qui nous indique le nord, la direction de la satisfaction.

Aussi, le plaisir que nous cherchons à obtenir à travers chacune de nos actions et de nos choix découle en partie des besoins que nous exprimons. Des besoins que nous cherchons à assouvir tout au long de notre vie.

Ainsi, sans besoin véritable, il est difficile de vouloir atteindre la satisfaction qui peut en découler. Un besoin qui par la même occasion entraîne le plaisir lié à la satisfaction.

Il n’y a pas de plaisir sans déplaisir

Quand on parle de plaisir, il est difficile de ne pas aborder le déplaisir. Ce dernier est lié au plaisir, comme l’ombre caché de l’édifice. En effet, comment peut-on considérer le plaisir si nous ne sommes pas confrontés au déplaisir ? Le plaisir n’existe pas sans déplaisir, tout comme la notion de bien n’existerait pas sans la notion de mal. Pour ma part, le déplaisir est nécessaire dans notre vie quotidienne. Il est ce qui conditionne notre état et nous fait apprécier les choses de la vie, les plus simples soient-elles. Il n’y a pas de plaisir sans l’existence à un moment donné d’une sensation de déplaisir !

Tous les besoins que nous éprouvons dans notre quotidien découle de l’apparition d’un certain déplaisir qui nous pousse à envisager la recherche de plaisir. Une recherche qui doit venir enlever cet état de tension provoqué par le déplaisir. Par exemple, quand on ressent le besoin de manger, c’est parce que l’on a la sensation de déplaisir provoqué par la faim. l’estomac commence à gronder et on se sent faible. Cependant, dans notre monde moderne, où les produits sont disponible à profusion, nous ne cherchons plus qu’à obtenir du plaisir à travers des besoins superficiels. Ainsi, ce qui est nécessaire et vital n’est plus ce qui est désiré.

Par exemple, j’éprouve de la faim. Pour éradiquer le déplaisir provoqué par la faim, je décide de manger pour atténuer la sensation de déplaisir qui m’habite. Dans ce cas, je pourrais me contenter de manger quelque chose qui me rassasiera et me coupera la faim au lieu de succomber à des produits trop riches. Néanmoins, ce n’est plus souvent le cas dans notre alimentation.

En résumé : La sensation de plaisir n’existe que parce que l’on ressent du déplaisir et inversement. La satisfaction que procure le plaisir n’est pas toujours proportionné au déplaisir que l’on éprouve.

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Le plaisir à travers l’alimentation

La recherche de plaisir est constante et certains cherchent à en obtenir à travers leur alimentation. Il consomme toujours plus d’aliments qui sont trop riches en sucres, en graisses et autres nutriments. Des aliments qui ne sont pas bons pour la santé s’ils sont consommé régulièrement. Par exemple, en mangeant un fast-food ou un plat préparé au lieu de se satisfaire d’aliments simples mais bourratifs. Malheureusement, la plupart des aliments simples qui seraient susceptibles de nous rassasier sont, pour beaucoup, dénués de goût. Ainsi, le plaisir dans l’alimentation se réfère plus à la qualité gustative des aliments.

Généralement, le plaisir recherché dans l’alimentation, est synonyme d’excitation des sens. C’est pourquoi, beaucoup ne cherchent plus à couper leur faim, mais plutôt à se procurer du plaisir à tout prix.

Mais, derrière ce plaisir recherché se cache le déplaisir ! Il faut savoir que le déplaisir précède le plaisir et suit généralement le plaisir. En effet, après avoir mangé un bon repas bien riche pour se faire plaisir, survient la phase de déplaisir provoquer par la digestion des aliments trop riche.

En résumé : La plaisir dans l’alimentation est éphémère. Avant et après le plaisir, il y a toujours le déplaisir.

Le plaisir « nécessaire » et le plaisir « non nécessaire »

Dans la recherche constante de plaisir, il faut savoir différencier entre ce qui est nécessaire et ce qui est non nécessaire. Le plaisir nécessaire renvoi au plaisir simple qui vient satisfaire le besoin primordial (faim, soif, sexe). Le plaisir non nécessaire, quant à lui, renvoi au plaisir superficiel. Chez ce second, il s’agit d’un plaisir qui vient satisfaire un besoin superficiel et obsolète.

Par exemple, manger un simple repas riche en légumes, viande et sans matière grasse néfaste est un plaisir nécessaire, car il vient fournir les éléments nécessaires aux corps. En revanche, manger un plat très gras, comme des pâtes carbonara ou autres plat contenant beaucoup d’ingrédients trop gras, sucré ou salé fait partie d’un plaisir non nécessaire. Dans ce cas, c’est la recherche du goût et non de la qualité nutritive des aliments qui est recherché.

Nous vivons dans une société moderne où il n’est plus nécessaire de se préoccuper de la production alimentaire et de sa quantité disponible. De fait, cela nous coupe totalement de la nécessité première de manger pour vivre. De nos jours, il s’agirait plutôt de vivre pour manger. La nourriture n’étant que l’objet d’une satisfaction à venir.

Ainsi, la plupart des choses que nous entreprenons de nos jours n’a plus pour but la satisfaction simple de nos besoins primaire. Il est plutôt question d’une satisfaction toujours plus poussée dans un plaisir toujours constant. Dans ce genre de situation l’abus n’est jamais très loin. Souvent, avec cet abus apparaît le sentiment direct de culpabilité et de honte d’avoir succomber.

En résumé : Dans la vie, il faut savoir distinguer entre le plaisir qui est nécessaire et celui qui ne l’est pas. Le plaisir nécessaire est souvent simple alors que le non-nécessaire n’est que superficiel.

Apprendre à reconsidérer son plaisir

Le fait de chercher à éprouver du plaisir n’est pas une fatalité. C’est la base de notre existence en tant qu’êtres humains. Néanmoins, je vous conseille de reconsidérer le plaisir dans chaque action que vous entreprenez. Pour ce faire, reconsidérer le base de l’action dont découle le besoin que vous exprimez ! « Avez-vous vraiment besoin de faire cela pour vous procurer du plaisir ? »

C’est à partir du besoin que vous exprimerez, que découlera le but rechercher qui est bien souvent le plaisir. Tentez de mener de temps en temps une vie simple en vous contentant de chose simple. Essayez de différencier vos besoins qui ne sont pas nécessaires de ceux qui sont nécessaires ! Enfin, apprenez à cultiver votre déplaisir, et vous verrez que le plaisir procurer par les choses simples ne sera que plus intense.

En résumé : Il faut reconsidérer le plaisir recherché en fonction de ses besoins.

Le plaisir doit être modéré

Il ne faut pas mettre de côté le plaisir dans sa vie ! Il s’agit plutôt de réduire ses moments de plaisir. Ces derniers doivent être meilleurs et plus intenses. Je prendrai l’exemple de quelqu’un pour qui l’alcool procurerait beaucoup de plaisir. À force d’en consommer, l’effet de l’alcool sera moindre pour la même dose ingurgité. Avec le temps, et l’habitue, il faudra plus de quantité pour satisfaire le besoin et obtenir le plaisir escompté. Cependant, en s’abstenant régulièrement et en buvant une fois à l’occasion, l’effet sera intense. Alors que celui qui boit régulièrement ressentira un effet moindre à chaque fois. L’abstinence occasionnelle est de mise pour reconsidérer son plaisir. Ainsi, dans tous ce que vous entreprendrez, faites-le avec modération !

Si vous avez des problèmes de poids et souhaitez changer votre alimentation, vous devrez adopter une alimentation saine en vous octroyant deux ou trois bons repas dans la semaine. Ces repas devront être des instants de plaisir. Il en va de même pour tout autre chose qui vous procure généralement du plaisir. Essayer de réduire ces moments de plaisir. Cependant, quand vous voulez vous faire plaisir, faites-le en profitant bien ! Le plaisir véritable doit être occasionnel et non régulier. La recherche de plaisir doit être maîtrisée et non subie !

En résumé : Le plaisir doit être voulu et non imposé. Il doit être maîtrisé et ne doit pas être subie.

Il faut apprendre à gérer son plaisir

En résumé, pour tendre à être maître de sa vie, il est plus que recommandé de savoir maîtriser son plaisir. Pour ce faire, apprenez à ne plus être esclave d’un plaisir insatiable. Cela passe nécessairement par la considération de ses propres besoins. En cherchant toujours à assouvir ses besoins pour obtenir du plaisir, vous resterez enfermé dans le cercle vicieux de la dépendance au plaisir. Aussi, vous resterez entravé dans une quête sans fin d’assouvissement de plaisir obsolète. La recherche immédiate de plaisir éloigne toujours plus de soi. Plus on obtient du plaisir constamment et plus le bonheur obtenu devient normal. Le plaisir n’est pas quelque chose qui doit être normal et banal ! Il doit être exceptionnel à chaque fois. C’est pourquoi vous devrez apprendre à vous en abstenir de tant à autres pour profitez de sa saveur unique.

La recherche de plaisir est constante tout au long de sa vie, notamment en ce qui concerne l’alimentation. Toutefois, il faut bien veiller à reconsidérer plaisir en fonction de son âge et des besoins relatifs à son âge. Je vous renvoi à l’article « Adapter son alimentation en fonction de son âge » pour mieux en comprendre l’importance.

En résumé : La maîtrise de soi et de son existence passe par la maîtrise de son plaisir. Un plaisir intense et bénéfique est un plaisir occasionnel.

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