Connaître sa famille pour s'émanciper et se développer
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Connaître sa famille pour se connaître et se développer

Dans cette existence particulière, pour chacun(e) d’entre nous, nous sommes constamment inscrits dans des groupes d’individus. Des groupes qui représentent le cadre principal des interactions dans notre vie et dans lesquels nous apprenons, nous partageons et nous expérimentons. Un des groupes principaux auquel nous nous affilions sans nul doute, et qui constitue le groupe de base par excellence, est celui de la famille. C’est à partir de celle-ci que nous devenons ce que nous sommes. Dès lors, pour se comprendre soi-même, il convient de connaître sa famille.

C’est au sein de notre propre famille que débute notre apprentissage de la vie. Aussi, c’est elle qui vient fournir les repères pour expérimenter la vie. En plus de son rôle de pilier dans la construction de notre être, la famille constitue un espace de sécurité face à la vie. Auprès d’elle, nous cherchons à être protégé du monde extérieur. Cependant, bien que la famille constitue le lieu de repli face aux dangers du monde extérieur, elle a en son sein bien des dangers. En effet, elle a ses fardeaux, légués par les ancêtres aux générations suivantes, comme une malédiction transmise.

Nous allons voir dans cet article pourquoi il est nécessaire de connaître ses origines et sa famille. Une nécessite qui permettra de reconsidérer sa place dans sa famille afin de tendre vers la libération de soi. Aussi, il sera question de considérer la nécessité de se défaire de certaines chaînes mises en place par la pression familiale.

Nous sommes tous issus d’une généalogie

Nous sommes tous issus d’une généalogie. Dès que nous nous inscrivons dans notre famille, nous sommes renvoyés inéluctablement à la généalogie de cette dernière. Un arbre généalogique qui est souvent riche par les membres qui le constitue et qui l’ont constitué. C’est de ses membres ascendants que nous descendons et qui, grâce à l’héritage légué, nous constitue dans ce que nous sommes actuellement. On est le fruit de ce que nos ancêtres ont fait et ont construit avant nous, et qui nous a été légué. Cet héritage est aussi bien génétique, économique que social. Ces trois principaux héritages vont venir constituer le socle des règles et des lois établies régissant la famille.

Quoique l’on fasse, nous sommes tous des « petits-enfants de », des « enfants de », des « frères ou sœurs de », des « fils ou filles de », des « maris ou femmes de » et pour certains des « pères ou mères de ». Toutes ces particularités qui constituent l’être en rapport avec ses affiliations familiales montre incontestablement notre inscription au quotidien dans une posture liée à notre généalogie.

Notre meilleure inscription à notre arbre généalogique, c’est notre nom de famille. Le nom dont nous héritons nous rattache à chaque instant à notre appartenance. La famille est avant tout construite sur le nom de ses membres. Généralement, il s’agit du nom du précurseur de la famille, l’ancêtre premier de sa famille.

Il faut savoir que le nom que nous portons et dont nous avons hérités renvoi généralement à une caractéristique d’un lointain ancêtre. Le nom porte en lui une valeur en ce sens ou il renvoie à un lieu, un caractère physique, une aptitude ou un métier exercer par l’ancêtre le plus lointain. Par exemple, au hasard, une famille dont le nom est « Grosjeans » est vraisemblablement dû au fait que le premier ancêtre a avoir hérité de ce nom était gros et s’appelait jean. Ainsi, c’est notre nom qui nous fait, car ce dont nous héritons en général, l’est par ce dernier.

En résumé : Nous appartenons tous à une lignée, à une généalogie qui nous caractérise. Quand nous appartenons à une famille, nous appartenons avant tout à un nom.

Important : Il y a très longtemps, nos ancêtres n’avaient pas de nom de famille. Ils disposaient tous d’un prénom ou d’une succession de prénom reprenant ceux de leurs ancêtres. Les noms de familles ont été introduit par la nécessité de la vie en société. Généralement, ils étaient donné par les dirigeants de l’époque.

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Comprendre sa place et son rôle au sein de sa famille

Nous avons tous une place au sein du schéma de notre famille. En fonction de cette place, nous sommes amenés à jouer un rôle. Cette place et le rôle qui en découle ne dépendent pas de notre volonté. Nous devons conjuguer avec quoiqu’il arrive. En effet, on ne choisi pas de naître, de même qu’on ne choisi pas d’avoir la famille que l’on a.

La place dont on hérite dépend de l’histoire, de la période à laquelle on a été conçu et à laquelle on est né. En fonction de la taille du noyau familial, on a une place attitrée. L’aîné de la famille, le premier, celui ou celle qui occupe le front reçois l’éducation la plus stricte et doit servir d’exemple au suivant. Le cadet ou la cadette de la famille, le ou la dernière, celui ou celle qui ferme la marche reçoit généralement l’éducation la plus laxiste. Dans le cas où il y a plus de deux enfants, ceux qui sont entre l’aîné et le cadet auront un rôle et une place particulière. Ces derniers passent de la place de cadet(te) à celui d’aîné au cours de leur enfance. Ils ont une place qui est ambigu.

La place qu’on détient dans sa famille nous détermine. Par rapport à la place qu’on occupe, on a un rôle à tenir. Tout dépend de la structure du noyau familial et des codes en rigueur dans la famille en fonction de la distribution des rôles. Chaque famille est différente et dispose de code de conduite et de loi qui lui est propre. Les rôles sont fournis en fonction de ces codes et de ces lois. Aussi, ce rôle dépend de la place occupée dans le noyau familial. Il est important de trouver le rôle que sa famille nous amène à jouer.

En résumé : Nous avons tous une place particulière au sein de sa propre famille. En fonction de cette place que l’on occupe, on a un rôle à jouer. Ce rôle et cette place dépend des codes qui structure sa famille.

Important : Nous avons plusieurs rôles à jouer en fonction de notre statut particulier. Si on est en couple et que l’on a des enfants, alors nous créons une nouvelle entité familiale au sein de la famille dont on est issu. Dans ce cas, il s’agit d’un nouveau noyau familiale qui vient s’agréger au premier. Le rôle que l’on a est alors multiple. Il y a à la fois le rôle dans la famille en tant qu’ « enfant de » et « frère ou sœur », et de l’autre en tant que « père ou mère de ». Quelle place occupez-vous dans votre famille, vis-à-vis de vos frères et sœurs et de vos parents ? Avez-vous des enfants ? Si oui, quel rôle avez-vous auprès d’eux et de vos parents ?

Comprendre les règles qui régissent sa famille

Chaque famille, dans sa structure unique, dispose de règles et de lois qui régissent le quotidien de chaque individu constituant le cercle familial. Qui créée ses lois et ses règles ? C’est une question à laquelle il est difficile de répondre tant les acteurs familiaux sont nombreux à interagir dans la vie interne. Généralement, il peut s’agir d’un patriarche ou d’une matriarche qui par son caractère a su imposer sa vision de la vie et de la famille, sa morale et tout le reste. De la sorte, de nombreux tabou, découlant de ces lois venues réglementer la vie de la famille de manière générale, régissent les interactions entre ses membres.

Ces règles et ces tabous sont ancrés dans la famille. Ils persistent encore des générations après son apparition. La plupart de ces lois et de ces tabous vivent de générations en générations grâce à des dictions ou des phrases qui sont propres et spécifiques à chaque famille. Par exemple, les familles dans lesquelles prédomine le dicton « Dans la vie, il faut travailler pour y arriver ».

Le dicton s’inscrit en fonction des conditions de vie des ancêtres qui l’ont transmis de génération en génération au point d’en faire la règle par excellence. Chaque génération répétant à son tour ce dicton. Une situation qui a la base constituait la réalité d’existence des ancêtres, en fonction de leur condition de vie, et qui s’est transmise par la suite. Il en est de même pour chaque dicton propre à chaque famille. Et vous, quelle est la phrase récurrente dans votre famille ? Le dicton par excellence sur lequel s’établit la morale de votre famille ?

Chaque règle qui est présente dans la famille l’est pour une raison. Chacune d’elle renvoi forcément à un instant dans lequel celle-ci a trouvé une signification par sa réalité. Cependant, avec le temps, les individus changent, le monde change. Ce qui était vrai pour les ancêtres ne l’est plus forcément aujourd’hui. Ainsi, avec le temps, les règles se démodent. Toutefois, certaines familles ont un point d’orgue à perpétuer la morale et les règles familiales, souvent pour le pire chez ceux qui ne s’y retrouvent pas. Dans tous les cas, ce sont ces règles, ces dictons qui viennent inscrire la famille dans un cadre qui lui est propre et qui donne du sens à sa structure.

En résumé : Chaque famille est régit par des lois qui la structure. Ce sont sur ces lois que nous établissons nos valeurs morales et notre perception de la vie. Ainsi, les règles et les lois de la famille font de nous ce que nous sommes.

Apprendre à connaître l’histoire de ses ancêtres

Pour connaître le cadre familial dans lequel on évolue il est impératif de chercher à en connaître l’histoire. Il s’agit de faire appel au récit historique raconté par un membre de la famille qui aurait conservé cette mémoire. Sachez qu’il y aura autant d’histoire de la famille qu’il y aura de membre dans cette famille. En effet, l’histoire de sa famille est généralement le résultat des différents regards portés par les individus qui la constitue.

Mieux vous comprendrez la fonction de votre famille et de ses origines, mieux vous comprendrez votre place et votre rôle dans cet ensemble. Aussi, mieux vous comprendrez comment fonctionnent les interactions dans votre famille, mieux comprendrez votre possibilité d’expression et votre marge de manœuvre.

Il est important de se questionner sur les principaux éléments constituant sa famille et ses origines. De quel type de famille venons-nous ? S’agit-il d’une famille ouvrière ou d’une famille bourgeoise ? Quels événements majeurs ont marqués l’histoire de la famille sur les dernières générations ?

En résumé : Pour se connaître, savoir ce sur quoi on se construit, il faut comprendre et connaître les bases sur lesquelles reposent sa famille. Pour ce faire, il faut connaître l’histoire de sa famille et de ses ancêtres.

Se servir de son histoire familial pour se développer

En faisant l’effort de connaître votre famille et l’histoire de cette dernière, cela devra vous servir pour vous permettre de vous développer et de vous libérer de certaines chaînes. En effet, il arrive que nous soyons prisonniers de notre histoire familiale. L’histoire de sa famille est toujours riche de récits, d’anecdotes et de silences. Des éléments qui permettent toujours d’apprendre un peu plus sur le pourquoi de la fonction de sa famille.

Plus on est mesure de comprendre les actions de ses ancêtres, de ses parents, plus on est en mesure de comprendre et d’envisager ses propres actions. En effet, pour avancer pour soi, il faut comprendre comment ceux qui nous ont précédé ont mené leur vie. Il est difficile de savoir en détails ce qu’ils ont fait au quotidien, mais il s’agit d’avoir une vision d’ensemble.

Dans le passé de sa famille, de nombreux secrets existent. Des secrets qu’un tel n’a jamais dit mais que un tel savait. Dans tous les cas, certains secrets peuvent avoir un lourd impact sur les générations descendantes. Chaque individu affecté par un secret en gardera les traces. Ces secrets viennent entraver la liberté d’action de chaque membre constituant la famille.

Tous ces éléments caractérisant le passé et le présent de la famille constituent le socle sur lequel elle est érigée. Certaines règles morales peuvent venir restreindre les libertés. Quand on dit « On ne fait pas ça dans cette famille », « On montre pas nos faiblesses dans cette famille », cela constitue déjà un point d’entrave sur la liberté d’action individuelle. Il est crucial de s’en affranchir si on n’y correspond pas.

En résumé : On peut être prisonnier de l’histoire de sa famille et des codes qui la régisse. Pour se développer, il faut comprendre ces codes et le but de leur érection. Il faut apprendre à se libérer de certains codes et interdits qui entrave sa liberté personnelle.

Apprendre à se défaire du fardeau léguer par ses ancêtres

Il faut connaître les origines de sa famille pour se connaître soi-même. Aussi, Il faut comprendre les règles établies au sein même des échanges entre individus. Qu’est-ce qui est interdit ? Qu’est-ce qui est valorisé ? Tout cela est crucial pour comprendre ce que l’on a intériorisé. Il faut éviter de se sentir pris au piège de sa propre famille tant les règles empêchent d’être vraiment soi-même.

Il ne faut pas hésiter à s’affranchir des lois de sa famille. Certes, la famille est un rempart contre le monde extérieur, mais il ne faut pas s’y enfermer. Il faut tracer sa propre voie en fonction de ses propres choix. Cela passe nécessairement par le fait de devoir lever certains interdits mis en place par la famille. Des interdits qui vous entravent dans votre quête du bonheur et de la réussite.

Tout le monde à dans sa famille quelqu’un que l’on nous présente comme un(e) égaré qui a suivi la mauvaise voie. En d’autres termes quelqu’un qui a bafoué les règles et les interdits de la famille. La famille fonctionne souvent de la sorte, elle exclut généralement ceux qui ne se soumettent pas aux codes établis. Compte tenu de cela, il n’incombe qu’à vous de savoir ce que vous voulez vraiment de votre vie. Est-ce que vous voulez vivre libre ? Être libre en étant celui/celle que vous voulez être, quitte à être exclus de votre famille? Ou une exclusion serait-vécu comme une grande peine et vous ne pouvez vous résoudre à être vous-même?

Dans tous les cas, apprenez à être vous-même et dites-vous que chaque génération change en même temps que les temps changent. Assumez votre différence même si cela ne fait pas l’unanimité dans votre famille. Dites-vous que s’ils vous aiment vraiment, alors ils feront l’effort d’accepter ce que vous êtes.

C’est notre famille qui nous construit. De plus, on est ce que l’on est par, et grâce à, elle. Cependant, il ne faut pas vivre exclusivement en fonction de sa famille. Être ce que notre famille voudrait que l’on soit n’est pas être soi. C’est simplement correspondre à ce que l’on attend de nous. Apprenez à être vous-même en fonction de vous et votre particularité d’existence. Je vous renvoie à l’article « Apprendre à soi en fonction de soi » pour plus d’informations.

En résumé : Pour s’affranchir de certaines restrictions liées à la famille, il faut les comprendre. Il faut apprendre à être soi en s’appuyant de sa famille et non en dépendant des règles de celle-ci.

Frédéric, Des Racines à la Cime

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